Peindre pour créer du lien
Fragments célestes : neuf toiles, neuf passages
Cette série est composée de neuf toiles.
Neuf fragments de vie, d’émotions, d’expériences.
Chaque tableau représente un morceau d’histoire, un éclat de ressenti, une étape de transformation.
Avec le recul, j’ai compris que le chiffre 9 n’avait rien d’un hasard.
Il évoque bien sûr les neuf mois de gestation, mais aussi un cycle complet : celui de la création, du passage, de l’évolution intérieure.
C’est une symbolique forte, qui m’a parlé bien au-delà du cadre de la maternité.
Une rencontre bouleversante
Lors d’une exposition, une collectionneuse s’est arrêtée longuement devant Fragments célestes.
Elle observait chaque toile avec une attention rare. Puis elle m’a abordée, doucement, et m’a dit :
“Je suis enceinte… et je crois que ces 9 toiles me parlent comme les 9 mois que je suis en train de vivre.”
Ce moment m’a bouleversée.
Elle avait mis des mots sur ce que je n’avais pas encore complètement formulé moi-même.
À travers son regard, j’ai compris que mon travail — né d’une expérience très personnelle — touchait à quelque chose de profondément universel.
Il n’y avait plus, à ce moment-là, une artiste et une spectatrice.
Il y avait deux femmes, reliées par un vécu, par une émotion, par une œuvre qui avait permis cette rencontre.
Quand l’art devient lien
Cette expérience m’a profondément marquée.
Elle m’a rappelé que les œuvres ne m’appartiennent pas complètement.
Elles vivent autrement à travers ceux et celles qui les regardent, qui s’y reconnaissent, qui y projettent une part d’eux-mêmes.
Peindre, pour moi, ce n’est pas produire des images.
C’est offrir un espace de connexion : entre moi et l’autre, entre le particulier et l’universel, entre l’intime et le collectif.
Et c’est dans ces instants suspendus, parfois très simples, que l’art devient vivant.
Qu’il dépasse le cadre pour toucher ce qu’il y a de plus humain : le besoin de lien, de sens, de reconnaissance mutuelle.
Ma démarche vous intéresse
Vous souhaitez une oeuvre sur mesure qui raconte votre histoire, vous pouvez prendre rendez-vous sur mon site ou m’écrire à
julia.etedi@gmail.com
Le lien comme matière première
Peindre me permet de créer du lien.
C’est peut-être la chose la plus essentielle dans ma pratique artistique.
Ce lien est souvent invisible, silencieux, mais profondément présent. Il naît dans un regard, une émotion partagée, une conversation imprévue, ou simplement dans le fait de se sentir compris face à une œuvre.
Je le ressens lors des expositions, des visites d’atelier, ou des commandes d’œuvres sur mesure.
Et ce que j’aime par-dessus tout, c’est aller à la rencontre des personnes : écouter, ressentir, partager.
Parfois, une expérience intime ou un ressenti personnel me relient à quelqu’un que je ne connaissais pas une heure plus tôt. Et c’est dans ces instants-là que mon travail prend tout son sens.
Une période de transformation intérieure
Après la naissance de mon deuxième enfant, j’ai traversé une période étrange.
Un immense bonheur m’habitait, mais aussi… un vide.
Pas un vide douloureux, mais un décalage subtil. Comme si une partie de moi flottait, en transition.
C’est à ce moment-là que j’ai ressenti le besoin de me recentrer sur la matière. J’ai commencé à travailler les pigments de façon plus instinctive, plus intime. Une recherche intérieure s’est mise en marche, à travers la couleur, la texture, le geste.
De cette exploration est née une série : "Fragments célestes".