Pourquoi exprimer ses rêves est vital… même (et surtout) s’ils paraissent irréalisables

Pendant longtemps, j’ai gardé mes rêves pour moi.
Je m’auto-censurais.
Par peur qu’ils paraissent irréalistes.
Par peur qu’on les juge.
Par peur… d’y croire vraiment.

Après tout, pourquoi parler de quelque chose qui, par définition, n’a peut-être aucune chance de se réaliser ?

Le jour où j’ai osé dire mon rêve à voix haute

Tout a changé lors d’une interview pour un podcast.
La question, simple et directe, m’a un peu prise au dépourvu :

« Quel est ton rêve pour l’année à venir ? »

Sur le moment, j’ai hésité.
Et puis, presque malgré moi, les mots sont sortis :

« Peindre… une montgolfière. »

Rien qu’en l’exprimant, ce rêve que je gardais au fond de moi a pris une autre dimension. Il est devenu plus concret. Plus vivant.

Le lien avec Bergson et l’élan vital

Cette expérience m’a immédiatement fait penser à une phrase du philosophe Henri Bergson :

« Le rêve est la manifestation nécessaire de la vie ».

Pour Bergson, le rêve est l’expression spontanée de notre élan vital — cette force créatrice qui nous anime et cherche à se manifester, même pendant notre sommeil.

Et c’est vrai : un rêve n’est pas une to-do list, ni un objectif mesurable.
C’est une boussole.
Il montre ce qui nous inspire, ce qui nous attire, ce qui nous fait vibrer.
Même si on ne l’atteint jamais, il nous maintient en mouvement.

Ce que dire mes rêves a changé

Depuis que j’ai osé dire à voix haute que je voulais peindre une montgolfière, je ne l’ai pas encore fait… mais des choses se sont passées.
Des conversations se sont ouvertes.
Des opportunités inattendues se sont présentées.
Et surtout, une petite flamme que j’avais un peu laissée s’éteindre s’est rallumée.

Mes rêves aujourd’hui

Suite à un post récent où je vous invitais à me proposer des sujets à aborder, vous avez été nombreux à me demander de partager mes rêves. Alors les voici, en toute transparence :

  • Trouver un nouvel atelier, plus proche de chez moi, pour réduire les longs trajets depuis mon déménagement.

  • Exposer à l’étranger, particulièrement aux États-Unis et en Asie.

  • Collaborer avec des marques engagées, sur des projets où l’art porte aussi un message fort.

  • Et mon rêve le plus fou du moment : travailler sur un projet qui me sorte complètement de ma zone de confort et m’apprenne plein de nouvelles choses.

C’est exactement ce qui me plaît dans l’idée de peindre une montgolfière : c’est un défi technique, mais aussi l’occasion de me confronter à quelque chose que je n’aurais jamais pu imaginer… un projet qui dépasse même mes rêves.

Et si nous partagions davantage nos rêves ?

Partager ses rêves, ce n’est pas s’exposer à l’échec.
C’est ouvrir une porte.
Vers des rencontres, des collaborations, des chemins imprévus.

Alors, laissez-moi vous poser la même question qu’on m’a posée :
Quel est votre rêve, même le plus fou, pour l’année à venir ?
Écrivez-le. Dites-le. Faites-le vivre.
C’est peut-être déjà le premier pas vers sa réalisation.

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Why don’t we express our dreams more often, when they are the most alive part of us?